Salomé
« Les miroirs feraient bien de réfléchir un peu plus, avant de renvoyer les images. » Jean Cocteau
Un soir de pleine lune, Hérode, Tétrarque de Galilée, demande à sa belle-fille, la jeune et troublante Salomé de danser pour lui. En contrepartie, elle exige de lui la tête du prophète Iokanaan, qu’il retient prisonnier.
Manifeste de poésie issue du mouvement décadent, Salomé est une déclaration d’amour à la langue française, un météore dans l’œuvre d’Oscar Wilde. Les enjeux sont universels et intemporels : la tentation, la foi, la loi, le mystère de la vie, de l’amour et de la mort. Dans ce poème lunaire empreint d’exotisme et de sonorités étranges, Wilde fait chanter à ses personnages toute la gamme des sentiments. Rongés par la mélancolie, la démence et la haine, ils sont traqués par leurs pulsions, leurs désirs, leurs fantasmes, à l’instar de Wilde lui-même qui devra répondre devant un tribunal de son homosexualité.
Informations pratiques
Création 2011
Forme Grande forme
En tournée 2011 à 2014
Durée 1h20
Rep. tous publics À partir de 15 ans
Équipe
Avec
Julien Buchy dans les rôles du jeune Syrien et des Juifs
Anthony Courret dans le rôle du premier garde
Jonathan Frajenberg dans le rôle du deuxième garde
Noémie Guedj dans le rôle de Salomé
Jérémie Le Louët dans le rôle d’Hérode
David Maison dans les rôles du page d’Hérodias et de Tigellin
Katarzyna Krotki puis Dominique Massat dans le rôle d’Hérodias
Stéphane Mercoyrol dans le rôle d’Iokanaan
Mise en scène Jérémie Le Louët
Scénographie et costumes Christophe Barthès de Ruyter
Lumière Jean-Luc Chanonat
Son Simon Denis
Régie Simon Denis ou Thomas Chrétien
Production
Production Les Dramaticules
Coproduction Le Théâtre de Saint-Maur (94), Le Théâtre des Quartiers d’Ivry (94), L’Espace Culturel André Malraux au Kremlin-Bicêtre (94) et Le Théâtre de Rungis (94)
Avec l’aide à la création de la Communauté d’agglomération du Val de Bièvre, du Conseil régional d’Île-de-France et du Conseil départemental du Val-de-Marne
Extraits de presse
« Sous la houlette de Jérémie Le Louët, Salomé électrise la scène théâtrale. La fille tragique de la passion décapite la tête du public et emporte notre adhésion. Loin de nous livrer des réponses sur cet ovni théâtral d’Oscar Wilde, le metteur en scène entretient son mystère dans une version superbe et diablement décadente. »
Sheila Louinet – Les Trois Coups – Mars 2011
« C’est une véritable symphonie décadente, d’un souffle puissant, d’une musicalité inquiétante et sauvage, à laquelle nous sommes conviés, une « variation polyphonique », comme l’annonce le programme, somptueuse et décalée. Elle nous donne à lire une partition dérangeante, dont il faut décrypter les symboles semés ici et là avec un art jamais pesant, une créativité intelligente et subtile. »
Danièle Guérin – Rue des beaux arts – Juillet 2012
« Jérémie Le Louët nous offre l’imaginaire que l’on lui connait bien et qui sied à merveille aux mots de Wilde. L’esprit décadent règne sur scène et prend son sens. »
Anne-Marie Watelet et Camille Hazard – Un Fauteuil pour l’orchestre – Juin 2012