Macbett
« Le pouvoir est un esclavage et je suis son esclave. » Fidel Castro
Ionesco défie Shakespeare dans cette mise en abîme du mythe. Le fidèle Macbett, qui ne connaît ni la peur ni l’ambition, rencontre d’étranges sorcières. Sous leur influence diabolique, il découvre l’envie, la jalousie, la trahison, et sombre peu à peu dans la folie. Dans un déferlement verbal « tragi-ubuesque », Ionesco interroge la vanité, le destin et la mort. Divertissement pour les uns, cauchemar pour les autres ; du théâtre de boulevard à la tragédie en passant par le conte de fée ; l’occasion pour chacun d’une réflexion profonde sur la mécanique du pouvoir.
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Création 2005
Forme Grande forme
En tournée 2005 à 2013
Durée 1h30
Rep. tous publics À partir de 10 ans
Rep. scolaires À partir de la 6e
Équipe
Nous n’oublierons jamais Florencia Cano Lanza, deuxième sorcière dans le spectacle Macbett, qui nous a quittés en janvier 2013.
Julien Buchy dans le rôle de Macbett
Anthony Courret dans le rôle de Glamiss
Laurent Papot puis Clément Gracian dans le rôle de Banco
Noémie Guedj dans le rôle de Lady Duncan
Jérémie Le Louët dans le rôle de Duncan
Hugo Dillon puis David Maison dans le rôle de Candor
Mise en scène Jérémie Le Louët
Scénographie Virginie Destiné
Costumes Sophie Volcker
Accessoires Wolfgang Canal
Régie Thomas Chrétien ou Simon Denis
Production
Production Les Dramaticules
Coréalisation Le Théâtre 13 à Paris (75)
Avec le soutien de La Ville de Fontenay-sous-Bois (94)
Extraits de presse
« A la tête d’une petite et vaillante jeune troupe, Jérémie Le Louët a parfaitement saisi le sens de la pièce et mène à toute bribe son attelage, entre sublime et grotesque, entre Macbeth et Ubu. »
Dominique Jamet – Marianne – Mai 2005
« Une excellente soirée où tous les enfants, de 7 à 77 ans, peuvent rire de concert. »
Jean-Marc Stricker – France Inter – Mai 2005
« Le metteur en scène manie avec bonheur tous les ressorts de la convention théâtrale. S’il prend des libertés avec le texte, en malaxe le rythme et les sonorités sans vergogne, c’est pour extraire tout le burlesque macabre et la force critique de cette réflexion bien pessimiste sur le pouvoir et les bégaiements de l’histoire. »
Gwenola David – La Terrasse – Juin 2005
« Lumières soignées, comédiens dirigés avec précision, espace intelligemment utilisé, cohérence dans la lecture de l’oeuvre, tout concorde pour une belle réussite du spectacle. »
Jean-Luc Jeener – Le Figaroscope – Mai 2005