L’Ubu roi des Dramaticules
« Et il viendra de nouveaux jeunes gens qui nous trouveront bien arriérés et composeront, pour nous abominer, des ballades ; et il n’y a pas de raison que cela finisse. » Alfred Jarry
Ubu roi une pièce sur l’abus : abus d’appétit, abus de pouvoir, abus de lâcheté… Et une histoire de monstres… Unis pour le pire, le Père et la Mère Ubu vocifèrent, se goinfrent, trahissent et exterminent les empêcheurs de s’enrichir en rond. A coups de « merdre », le roi de l’absurde reste le symbole de toutes les laideurs du monde, l’archétype du despote cruel, stupide et vulgaire.
Ubu roi est une œuvre de chaos où l’on passe son temps à se brutaliser, à comploter et à se faire la guerre. Et dans l’histoire du théâtre, cette pièce est une formidable débâcle. Elle porte en elle toute la violence, le sarcasme et l’insolence de la jeunesse. Dans L’Ubu roi des Dramaticules, les tableaux ne se suivent pas, ils se percutent et se contestent sur le mode emphatique, ironique et critique. Il a semblé fondamental à Jérémie et son équipe que la trame du spectacle suive celle de la pièce, que le destin des acteurs suive celui de leurs personnages, que le spectacle se détruise dans le temps de la représentation : l’histoire d’une troupe jouant Ubu roi et se déchirant en jouant Ubu roi.
Informations pratiques
Création 2014
Forme Grande forme
En tournée 2014 à 2017
Durée 1h25
Rep. tous publics À partir de 10 ans
Rep. scolaires À partir de la 6e
Équipe
Avec
Julien Buchy dans les rôles de la reine Rosemonde, les nobles, le palotin Giron, Pile, Julien
Anthony Courret dans les rôles de Ludovic-Ludo, Venceslas, le Czar Alexis
Jonathan Frajenberg dans les rôles du capitaine Bordure, l’ours, Jonathan
Jérémie Le Louët dans les rôles de Père Ubu, Jérémie
David Maison dans les rôles de Bougrelas, un messager, Cotice, David
Dominique Massat dans les rôles de la Mère Ubu, Dominique
Adaptation et mise en scène Jérémie Le Louët
Scénographie Blandine Vieillot
Construction Guéwen Maigner
Vidéo Thomas Chrétien, Simon Denis et Jérémie Le Louët
Lumière Thomas Chrétien
Son Simon Denis
Collaboration artistique Noémie Guedj
Production
Production Les Dramaticules
Coproduction Le Théâtre de Châtillon (92), Le Théâtre de Corbeil-Essonnes (91), Le Théâtre de la Madeleine/Scène conventionnée de Troyes (10)
Avec l’aide à la création du Conseil régional d’Île-de-France, du Conseil général de l’Essonne et de l’Adami
Extraits de presse
« A la tête des Dramaticules, Jérémie Le Louët n’y va pas par quatre chemins pour s’avouer libre. Et ça marche, ça galope même. »
Jean-Pierre Léonardini – L’Humanité – Décembre 2014
« Cette création éclatée nous gagne, très vite, à la cause du théâtre libre et totalement décloisonné qu’elle fait surgir. »
Manuel Piolat-Soleymat – La Terrasse – Novembre 2014
« Associée à la créativité des Dramaticules, la pièce devient un manifeste brûlant de la contestation, une invitation jouissive à dynamiter les vieilles conventions. »
Audrey Jean – Theatres.com – Novembre 2014
« Cet Ubu nous fait emprunter les montagnes russes. Au-delà de l’audace et de l’intelligence des questionnements, les Dramaticules proposent véritablement un théâtre pour tous et c’est, une nouvelle fois, ce qui fait leur force. »
Aurore Chéry – Rue du Théâtre – Novembre 2014
« Après Affreux, bêtes et pédants, Jérémie Le Louët enfonce le clou avec les formes, poursuivant la démolition initiée par Jarry. Du théâtre à coups de marteau, qui cogne les mystificateurs de tout poil. Sus aux boursouflés, à la trappe les imposteurs ! Ubu est mort ? Vive Ubu. »
Cédric Enjalbert – Les Trois Coups – Décembre 2014